Pré-Périménopause
Chaque femme naît avec un nombre défini de follicules dans ses ovaires. Ce stock s’amenuise avec l’âge. Au fil du temps, les ovaires ne libèrent pas d’ovocyte à chaque cycle. Ce phénomène est souvent à l’origine d’une anarchie de la sécrétion hormonale. Habituellement, la production de progestérone est la première à devenir déficitaire, suivie par celle des œstrogènes.
Les règles peuvent alors devenir irrégulières, avec des cycles menstruels qui raccourcissent puis qui s’allongent, et sont souvent précédées d’un syndrome pré-menstruel (seins douloureux, gonflement, ballonnements, fatigue, irritabilité…) qui n’était pas ou plus ressenti jusque-là.
D’autres désagréments peuvent se manifester tels que les premières bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, une sécheresse vaginale, des difficultés à dormir, à se concentrer… Sur le plan de la santé mentale, cette transition constitue une période de vulnérabilité, notamment chez les femmes qui ont des antécédents d’anxiété ou de dépression.
Cette phase de transition peut démarrer 2 à 4 ans avant l’arrivée de la ménopause proprement dite.